Mendelssohn appartient à la génération centrale du romantisme musical, dont on attend un certain nombre de caractères : l’implication personnelle de l’artiste dans son œuvre, la virtuosité au service de l’expression des sentiments, l’innovation formelle et harmonique, et même l’excès. Or Mendelssohn, à bien des égards, représente l’antithèse absolue de ce portrait-robot du compositeur romantique. Ce n’était pas un esprit tourmenté comme Schumann, sa vie ne fut pas mélancolique comme celle de Chopin, ni tumultueuse et grandiose comme celle de Liszt. S’il eut le malheur de perdre sa chère sœur et de mourir jeune, sa vie fut plutôt heureuse sous plusieurs aspects importants.
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