Robert Schumann aspirait à une carrière de pianiste concertiste. Pour être plus performant, il se lança dans une expérience incroyable : la fabrication d’un dispositif mécanique destiné à donner de la mobilité aux doigts en immobilisant l’annulaire par une ligature. Le doigt s’ankylosa et sa main droite finit par être paralysée. Il dut renoncer à ses ambitions à l’âge de 22 ans et se consacra alors à la composition et à la direction d’orchestre. Curieusement, il n’a pas écrit d’œuvre pour la seule main gauche.
Plus proche de nous, le cas de Leon Fleisher. Après des études avec Arthur Schnabel, ce pianiste américain fit ses débuts avec l’Orchestre philharmonique de New York sous la direction de Pierre Monteux à l’âge de 16 ans.
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