Comment avez-vous retrouvé Menuet en ut dièse de 1904 et La Parade de 1896 ?
J’ai eu beaucoup de mal ! J’ai fini par accéder au microfilm de la Bibliothèque nationale, après une course insensée dont vous ne sauriez imaginer toutes les péripéties. Je les ai enregistrés sans savoir si j’en ferais vraiment quelque chose, en fait, tout en me posant la question de la légitimité de les révéler au public par le disque. Menuet est une pièce concise dont chaque harmonie, très travaillée, s’avère déjà du meilleur Ravel. La Parade a, certes, l’imperfection d’une pièce de jeunesse ; son intérêt réside dans les influences qu’elle nous montre : celles de Chabrier, de Satie. C’est une sorte de suite de tableaux où l’on rencontre les prémices d’œuvres plus tardives, comme La Valse, par exemple.Pour lire la suite de cet article (269 mots):
- Si vous êtes abonné, identifiez-vous
- Achetez le numéro correspondant de PIANO
Lire aussi :
Ravel : les bâtisseurs d’intégrales
Les bâtisseurs d’intégrales ravéliennes : Désiré N’Kaoua
Les bâtisseurs d’intégrales ravéliennes : Philippe Entremont
Les bâtisseurs d’intégrales ravéliennes : Georges Pludermacher
Les bâtisseurs d’intégrales ravéliennes : Philippe Bianconi
Les bâtisseurs d’intégrales ravéliennes: Jean-Efflam Bavouzet
Maurice Ravel, le piano et ses sortilèges
© La Lettre du Musicien, La reproduction, même partielle, des articles publiés sur ce site est strictement interdite (L335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle).