Vous avez quitté l’URSS en 1976. Depuis, vous avez pris la nationalité française. Ce n’est que récemment — depuis la perestroïka — que vous avez pu retourner jouer dans votre pays d’origine. Quels ont été les grands moments de ce retour ?
Je garde un souvenir exceptionnel du récent concert (qui a été enregistré et qui sera mon premier disque « live ») donné pour le 80e anniversaire de mon professeur Jacob Flier dans la grande salle du Conservatoire de Moscou. Parce que, pour les étudiants que nous étions à l’époque, cette salle, c’était la salle de concert par excellence, celle où nous avions entendu Richter, Bernstein, Oïstrakh et bien d’autres. Pour nous, y jouer était un rêve, le but ultime, cela valait tous les Carnegie Hall de la Terre. Et enfin, en décembre 1976, je devais y donner un concert… Mais, j’ai quitté l’URSS juste un mois avant !Pour lire la suite de cet article (865 mots):
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