Le piano est l’un des rares instruments qui nécessite, pour sa pratique, une position identique des membres supérieurs, les dix doigts devant être actionnés de la même manière (ce qui n’est pas le cas des violonistes, guitaristes et autres…). Or mélomanes, professeurs de piano ou élèves font, pour la plupart, une distinction très nette entre la main droite et la main gauche, aussi bien sur le plan technique que musical ou esthétique (si tant est que ces trois qualités puissent être dissociables…).
Il ne s’agit pas, dans leurs commentaires, de comparer les deux mains ou de les associer… Car, en réalité, lorsqu’une main est citée, c’est la main gauche. On ne parle pas, en effet, d’une main droite mais plutôt d’un jeu pianistique.
Il n’y aurait donc pas matière à discussion si les commentaires concernant les deux mains étaient équilibrés. Mais la main gauche est source de discussions chez les mélomanes, source de problèmes chez les apprentis pianistes alors que la main droite n’est jamais l’objet d’aucun souci.
Qu’a donc cette main gauche de si particulier pour qu’on se penche autant sur son cas ? Est-ce un problème de tessiture plus difficile à gérer tant pour rétudiant que pour l’auditeur ? Ou encore, si l’on part du principe que les deux mains jouent des parties totalement indépendantes et différentes, serait-ce un problème d’écriture plus difficile à exécuter ?
- Si vous êtes abonné, identifiez-vous
- Achetez le numéro correspondant de PIANO
Le piano pour la main gauche
Les gauchers malgré eux
Main gauche : le cas extrême de Paul Wittgenstein
© La Lettre du Musicien, La reproduction, même partielle, des articles publiés sur ce site est strictement interdite (L335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle).