Rachmaninov emprunte parfois à Liszt (octaves et accords alternés, grandes formules cadencielles qui parcourent tout le clavier, emploi de sixtes, quartes et tierces parallèles à une main – comparez le Prélude op.23 n° 9 et l’Etude transcendante n° 5 : Feux Follets, par exemple). Parfois également à Chopin pour la mélodie accompagnée et l’emploi des arpèges et de formules décoratives bel canto (comparez le Prélude op. 23 n° 1 avec l’Etude op. 10 n° 6 de Chopin). A Schumann aussi, spécialement dans la répartition des voix intérieures aux deux mains, dans la surcharge d’écriture ou dans Je traitement des basses résonantes qui requiert un travail accru de la pédale.
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