Les professeurs de piano sont parfois désemparés quand un élève leur demande, après seulement quelques mois de piano, de jouer la “Lettre à Elise” ou un arrangement de la 40e Symphonie de Mozart. Que répondre ? Certains sont catégoriques et rétorquent : « Tu attendras d’avoir le niveau » ; ou : « C’est pour orchestre. » Et l’élève se retrouve face à ses frustrations…
D’autres, en revanche, trouvent intéressant de satisfaire la curiosité de leurs élèves. Ils se tournent alors vers des partitions d’œuvres simplifiées (celles qui sont écrites à l’origine pour le piano, mais dont on a effacé les difficultés) et vers des arrangements (adaptations très simples pour le piano d’œuvres orchestrales). Au risque de faire hurler les puristes.
Les bacs des magasins musicaux regorgent de partitions, toutes plus attractives les unes que les autres, qui permettent aux débutants de tâter du grand répertoire sans risquer de s’échouer sur leurs écueils techniques. Alors, ersatz ou porte ouverte vers d’autres horizons ?
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