Mon rapport avec Bach est très compliqué. Je l’ai beaucoup joué pour moi, en particulier la première Partita et la première Suite anglaise, et dans le futur j’aimerais entreprendre les deux cycles. Mais c’est une musique qui demande qu’on s’y consacre exclusivement pendant quelques années. Actuellement, je développe un autre répertoire. Il y a quatre ans, j’ai rencontré Murray Perahia. Il a, lui, longuement réfléchi à l’œuvre de Bach en partant de l’analyse de Schenker qui, au 19e siècle, reprend les enseignements de Bach sur la progression contrapuntique, les articulations et l’expressivité, de manière à faire un tout des éléments séparés.
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