Tout homme porte en lui la trace de l’avenir d’un dieu. Certains réalisent cet avenir et se créent dieu à leur tour. Ces êtres qui nous paraissent mortels, nous les nommons des génies. Glenn Gould était un de ces génies, sa trace nous reste. Sa présence magnifiait l’allure du monde ; son absence en rend pour toujours la marche moins sûre. Il n’était qu’un créateur, diront certains. C’est justement tout dire ; le créateur se donne le droit d’aimer et de justifier le monde à chaque instant, de lui conférer sa plus haute rectitude, car il est celui qui voit au plus profond.
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