Mon approche d’Albeniz
Mes liens avec la musique espagnole remontent à plusieurs séjours effectués dans ce pays au cours de mon enfance. La valeur d’Iberia dépasse de loin la dimension purement folklorique des rythmes et des mélodies. Cela étant, pour ma part, je ne crois pas que cette œuvre, certes géniale, possède le même degré d’universalité que celle de Beethoven. On peut vivre sans jouer Albeniz. Il faut éprouver une véritable affinité avec cette musique. Elle était peu jouée lorsque j’étudiais au Conservatoire de Paris dans la classe de Germaine Mounier. On ne travaillait alors que quelques pièces comme Triana, El Albaicin. Jerez nous était inconnu. Mais, sans l’avoir jamais encore abordé, je me sentais déjà très attiré par cet univers sonore.Pour lire la suite de cet article (603 mots):
- Si vous êtes abonné, identifiez-vous
- Achetez le numéro correspondant de PIANO
Lire aussi :
Isaac Albeniz : España !
Albeniz et Blanche Selva
Iberia au disque : Olivier Chauzu
Iberia au disque : Bernard Job
Alicia de Larrocha, interprète d’Albeniz
© La Lettre du Musicien, La reproduction, même partielle, des articles publiés sur ce site est strictement interdite (L335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle).