Le geste de l’interprète peut être discret ou, au contraire, démonstratif. Ce peut être une légère mimique ou un grand mouvement des bras. Ou encore le non-geste, c’est-à-dire le statisme absolu. Quel qu’il soit, le geste du pianiste coïncide avec la perception auditive ; il est donc primordial. Peuvent en témoigner toutes les personnes qui ont eu l’occasion de voir et d’écouter des pianistes comme Sviatoslav Richter, Van Cliburn, Paul Crossley, Lang Lang ou Gianluca Cascioli.
Les grands artistes et le geste
Liszt avait déjà fait clairement référence à la gestualité : « On ne doit pas jouer pour les gens assis sur les fauteuils du centre […] mais pour ceux qui occupent les galeries et qui paient leurs billets dix pfennig, et qui ne doivent pas seulement entendre mais aussi voir (1). »- Si vous êtes abonné, identifiez-vous
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