Portrait d’un pianiste de 16 ans Jean-Frédéric Neuburger
A 16 ans, Jean-Frédéric Neuburger est pianiste concertiste, organiste et compositeur.
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A 16 ans, Jean-Frédéric Neuburger est pianiste concertiste, organiste et compositeur.
Entretien avec Guy Borderieux, directeur au Vésinet (Yvelines)
Entrée à l’école pour surdoués de Moscou à l’âge de 6 ans, Rena Shereshevskaya en est sortie à 17 ans. Entourée depuis toujours d’enfants ayant les mêmes intérêts qu’elle, elle côtoie aujourd’hui les jeunes surdoués en tant que professeur.
On célèbre en 2005 le centième anniversaire de la naissance d’André Jolivet. Non-conformiste et humaniste, André Jolivet a composé une œuvre profondément originale, puisant aux sources d’une culture à la fois “classique”, car il fut le disciple de Paul Le Flem, et contemporaine avec Edgar Varèse dont il fut l’un des proches.
Sur les murs du bureau de Christine Jolivet-Erlih, les étagères courent du sol au plafond. Elles portent des dizaines de boîtes de rangement renfermant les souvenirs accumulés au cours de la vie de son père, le compositeur André Jolivet. On a peine à imaginer l’étendue de ce fonds. Ces documents uniques font l’objet d’un travail de longue haleine : saisie, analyse, annotations, classement, archivage…
Tous les professeurs savent combien il est valorisant, quand on est enfant, de se confronter au répertoire des grands compositeurs. Malheureusement, avec certains – Ravel ou Rachmaninov, par exemple –, c’est impossible avant plusieurs années d’étude. Aborder le langage de Debussy semble plus réaliste, mais il faut faire le tri parmi tout ce que nous proposent les rayons des librairies spécialisées. Certaines pièces sont directement dédiées aux jeunes pianistes ; d’autres, jugées faciles, sont intégrées dans des recueils. Attention aussi à l’expression “pour enfants” qui peut cacher une œuvre destinée à être entendue par eux, mais trop difficile à jouer. Enfin, certains best-sellers ont été simplifiés ou adaptés pour de petits ensembles. Il est possible de “se frotter” à la littérature de Debussy à tous niveaux, à condition de savoir quelle porte ouvrir.
« Le conservatoire, c’est pas fait pour moi… Pour aller au conservatoire,il faut être bon…Au conservatoire, les examens, c’est terrible !… Au conservatoire, on ne fait que du “classique”… »
Les jeunes ne manquent pas d’imagination quand il s’agit de parler du conservatoire. Mais, au fait, comment y travaille-t-on ? Fernando Rossano, concertiste et professeur, répond aux questions que l’on peut se poser. Il nous offre son point de vue, le fruit de la réflexion qu’il a pu mener au cours de son expérience dans plusieurs structures très diverses – l’Ecole de musique de Chantilly, le CNR de Marseille et, actuellement, celui de Saint-Maur-des-Fossés.
Pour inscrire son enfant au conservatoire, on n’a pas l’obligation d’avoir un piano à la maison. C’est ainsi que se retrouvent dans les classes nombre d’enfants qui n’ont, en tout et pour tout, que le temps du cours pour toucher l’instrument. L’achat d’un instrument tel que le piano n’est pas une mince affaire et les parents attendent souvent avant de s’engager dans une telle dépense.
Cauchemar de nombreux débutants, négligés des plus grands, incompris des débrouillards, les doigtés sont pourtant essentiels dans l’apprentissage du piano. Bien choisis, ils aident la main à trouver son expression ; maladroits, ils la mènent sur un chemin chaotique. Pour ce dossier sur cette question pédagogique pointue, nous avons demandé à des professeurs, pianistes, et “doigteurs” de nous livrer le fruit de leurs réflexions.
Les arrangements faciles pour piano d’œuvres orchestrales et les simplifications d’œuvres pianistiques difficiles (dites “easy music”) constituent deux domaines de l’édition musicale en plein essor.
Sylvia Avrand-Margot a exploré ces deux répertoires très particuliers. Elle présente un panorama des œuvres disponibles, interroge quelques “arrangeurs”, sonde plusieurs pianistes professionnels sur l’intérêt de ces publications et soumet quelques pièces à un banc d’essai, comparant différentes versions “arrangées” d’une même œuvre.
Un “dialogue” entre le pour et le contre clôt cette enquête.
Paul Badura-Skoda œuvre depuis une cinquantaine d’années à la redécouverte du pianoforte, qu’il n’a cessé d’explorer. En témoignent ses ouvrages et articles sur le sujet, sa pratique de concertiste, souvent en compagnie de Jörg Demus, et, au disque, ses intégrales au pianoforte des sonates de Mozart, Beethoven et Schubert suscitées par Michel Bernstein. Nous lui avons demandé de faire le point sur les sonates de Beethoven et leur interprétation par rapport à l’instrument d’époque.
La chute de l’empire soviétique et les difficultés économiques de la nouvelle Russie ont suscité le départ de nombreux maîtres, provoquant une certaine désorganisation de l’enseignement musical. Pourtant, selon Serguei Markarov, qui enseigne à l’Ecole normale de Paris et au Conservatoire Tchaïkovski de Moscou, « en Russie, malgré tous les événements, le niveau reste excellent ».