L’art de Sviatoslav Richter
« Je ne joue que ce que je découvre. Les terres déjà conquises ne me sollicitent pas. Par exemple, il y a trente ans, j’ai entendu Robert Casadesus interpréter la Sonate en fa majeur de Mozart mieux qu’on ne pourra jamais le faire. C’était l’idéal. Je ne jouerai jamais cette sonate. Même chose pour le Concerto en sol de Ravel. Michelangeli l’a porté si haut qu’il serait indécent, criminel, d’y revenir. »