Le Carnaval de Schumann d’après Jean-Paul
Le pianiste Alexandre Sorel a imaginé ce divertissement à partir du roman dont s’est inspiré très étroitement Schumann. Les phrases en italiques sont des citations des Flegeshares de Jean-Paul Richter.
Le pianiste Alexandre Sorel a imaginé ce divertissement à partir du roman dont s’est inspiré très étroitement Schumann. Les phrases en italiques sont des citations des Flegeshares de Jean-Paul Richter.
Le pianiste et musicologue Charles Rosen a enregistré les œuvres de Schumann qu’il considère comme révolutionnaires dans l’histoire du piano. Parmi elles, le Carnaval dans sa première version. Il nous donne son commentaire.
Fasciné par les grands écrivains romantiques qu’admirait son père, mais destiné au droit par sa mère, le jeune Schumann sera la proie d’un constant dédoublement de la personnalité, indice précoce de la folie à venir…
Le merveilleux et malheureux Schumann tient une place à part dans l’histoire de la musique. Ce représentant du plus extrême romantisme a conduit l’écriture musicale du culte classique de la grande forme vers son éclatement contemporain, vers son renouvellement perpétuel. Rêveur d’instants musicaux, de petites formes, fragile, papillonnant… Portrait d’un compositeur qui sut, dans ses éclats et miroitements, mais non sans douleur, être un “anti-Beethoven”…
« Il a nom Johannes Brahms… Voilà un élu. » Telle fut la réaction enthousiaste de Robert Schumann lorsqu’il entendit Brahms pour la première fois, en 1853. Brahms avait 20 ans. Déjà malade, Schumann sut cependant apprécier d’emblée l’art profond du jeune musicien et son “étrange nouveauté”.
Alors que les pianistes gauchers poursuivent généralement une carrière normale, des droitiers ayant connu de graves problèmes de main droite ont dû exercer leur métier avec la seule main gauche. Heureusement, pour nombre d’entre eux ce ne fut que passager. Mais d’autres ont vu leur vie changer.
Les treize éditions des Scènes d’enfants ici comparées s’appuient sur deux sources déjà très différentes : la première, de Schumann lui-même, la seconde, due à Clara. Les interprètes se fieront aux éditions “Urtext” ou aux éditions pédagogiques, en fonction de leurs motivations et de leurs niveaux.
Le pianiste français Jean-Claude Pennetier vient d’enregistrer, chez Lyrinx, les Scènes d’enfants, la Fantaisie op.17 et les Phantasiestücke op. 111.
Olivier Bellamy a demandé à quatorze pianistes d’évoquer chacun une pièce de ce recueil.
Ce cycle baigné de douce lumière fut écrit en même temps que les noires Kreisleriana. Pourquoi ces pièces simples ne peuvent-elles être jouées ni écoutées par des enfants ?