Brahms et l’inspiration populaire
Né à Hambourg et ayant passé sa jeunesse dans les brumes de l’Allemagne du Nord, Brahms est toujours resté très attaché à sa région natale dont les images poétiques sont demeurées gravées dans sa mémoire.
Né à Hambourg et ayant passé sa jeunesse dans les brumes de l’Allemagne du Nord, Brahms est toujours resté très attaché à sa région natale dont les images poétiques sont demeurées gravées dans sa mémoire.
Trois vies se croisent pour édifier la pédagogie hongroise, trois grands compositeurs que l’histoire tourmentée de l’Europe a séparéset que l’art fera se rejoindre.
Au travers du Mikrokosmos, le pianiste hongrois György Sandor évoque la mémoire de Bela Bartok, dont il tut le disciple et l’un des proches.
Mikrokosmos est, sans aucun doute, l’œuvre “pédagogique” pour piano majeure du 20e siècle. “Pédagogique” : le terme n’est pas inexact, mais il est insuffisant. Mikrokosmos est également une “œuvre” au sens plein du terme, miroir d’une préoccupation essentielle du compositeur : le rapport à la musique populaire.
Le piano du 20e siècle est d’abord expérimentateur. Malgré la variété des œuvres produites dans cet esprit d’aventure, une constante semble toutefois se dégager : la recherche, sans cesse renouvelée, d’une écriture de la couleur.
Né en Transylvanie en 1923 et passé à l’Ouest en 1956 après la répression de Budapest par les troupes soviétiques, Gyorgy Ligeti s’est fait connaÎtre au cours des années soixante par un ensemble d’oeuvres dont l’esthétique a marqué un tournant dans l’évolution de la musique contemporaine. Outre la nouvelle conception du timbre que leur texture “micropolyphonique” proposait, elles frappèrent en effet par la manière dont la notion de continuité prévalait de nouveau. Si l’impression de continuité caractérise également les Etudes, elles s’appuient en revanche sur des recherches d’écriture principalement rythmiques. Comportant actuellement deux livres et un troisième en cours d’élaboration, elles ne sont, selon le compositeur, « ni “d’avant-garde”, ni “traditionnelles”, ni tonales, ni atonales. Et certainement pas post-modernes » ! Elles se réclament, en tout cas, aussi bien de la tradition pianistique Scarlatti-Chopin-Schumann-Debussy que des rythmes complexes de la musique africaine.
Acteur prépondérant de l’avant-garde musicale de l’après-guerre, le compositeur allemand Karlheinz Stockhausen, qui a fêté ses 70 ans en 1998, a adopté, au cours des années 70, un discours franchement mystique. Son œuvre pour piano porte la trace de cette singulière évolution.